Sur le fond, un docu. Un putain de docu, du « vrai » travail de fond, de la « réelle » bienveillance, du « vrai » journalisme.
Pour les formes, parce qu’il y en a plusieurs, un peu de BD, de la photo, des portraits, deux articles, et surtout, surtout surtout surtout, du roman-photo. Un docu en roman-photo. Il est extraordinairement puissant.
A l’époque j’en disais ça :
« A la librairie Autour des mots, y avait hier Monsieur Jarousseau.
Oui, j’y mets un Monsieur avec une Majuscule à Jarousseau.
Pour l’intelligence, la tendresse et l’humanité. Pour la simplicité et l’humilité. Pour tout ce qui fait du bien à la dignité. Une rencontre [y avait eu rencontre à la librairie- NDLR], avec les mots Denain, jardin, sinistré.e.s, travail, précarité, mobilité. Immobilité aussi. Mines et sidérurgie.
Avec grand-père. Avec vie.
De la colère et des racines. Des racines surtout.»
Gaëlle.
Les racines de la colère, Vincent Jarousseau, Les Arènes, 166 p., 22€.