L’envie de partage et la curiosité sont à l’origine de ce blog. Garder les yeux ouverts sur l’actualité littéraire sans courir en permanence après les nouveautés. S’autoriser les chemins de traverse et les pas de côté, parler surtout de livres, donc, mais ne pas s’interdire d’autres horizons. Bref, se jeter à l’eau ou se remettre en selle et voir ce qui advient. Aire(s) Libre(s), ça commence ici.
Térébenthine, Carole Fives (Gallimard) – Aurélie
Térébenthine, Carole Fives (Gallimard) – Aurélie

Térébenthine, Carole Fives (Gallimard) – Aurélie

Ce roman n’est que couleurs. De la plus sombre à la plus lumineuse, il souligne les ombres et met en lumière le destin de ses personnages. Je le vois bien dans quelques mois enrobé d’un beau rouge soulignant tel ou tel Prix qui lui aura été décerné.

Lire un nouveau roman de Carole Fives c’est à chaque fois comme bénéficier d’une trouée enchantée dans le paysage littéraire français. À chaque fois un nouvel angle d’attaque mais toujours la même plume incisive, engagée et extraordinairement lucide sur les sujets clés de notre société.

L’Art, la possibilité d’en vivre, les carcans qui l’emprisonnent, la jeunesse qui l’explore, autant de facettes qui sont explorées dans ce livre qui tranche dans le vif comme dans la misogynie ambiante et dans pas mal d’oeuvres.

Les mots coulent, s’orchestrent en un parfait ballet qui nous emporte et nous fait traverser les genres. De la peinture à l’écriture, il n’y a qu’un pas et ce sont les mots de Carole qui nous le font franchir allègrement.

La littérature comme révélateur de couleurs, comme exhausteur de goût et de conscience féministe.

Aurélie.

Térébenthine, Carole Fives, Gallimard, 172 p. , 16€50.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En savoir plus sur Aire(s) Libre(s)

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture