Le nouveau roman de Valérie Tong Cuong rejoint pour moi les incontournables de la rentrée.
Dès les 1res pages j’ai ressenti une tension énorme et ai eu l’impression d’être littéralement aspirée par le personnage d’Anna, comme si j’étais sur le point de vivre moi-même toutes les épreuves qu’elle allait devoir traverser.
On la découvre alors qu’elle a réussi à s’installer dans la petite vie bourgeoise dont elle avait toujours rêvé. Elle possède une pharmacie, vit dans une grande maison en bord de mer avec son mari charmant et son fils Léo qui est sur le point de passer le bac et qui a déjà été accepté dans une bonne école.
Tout bascule pourtant en un claquement de doigts. Alors que sa vie se délite, le passé qu’elle avait profondément enfoui revient la hanter. C’est par son prisme qu’elle va faire face à une crise sans précédent et cela va rendre les choses bien difficiles…
Je ne vous en dis pas plus et vous conseille de lire ce roman sans avoir parcouru la 4e de couv’ au préalable, vous découvrirez ainsi par vous-même l’élément déclencheur du cataclysme familial au détour d’une scène brillamment amenée.
L’autrice porte son héroïne avec une force incroyable et nous dépose avec elle à l’issue du livre dans une situation qui nous laisse complètement interdits. Le talent de romancière de Valérie atteint ici des sommets et ce titre restera parmi mes préférés sinon son meilleur à mes yeux.
Aurélie.
Un tesson d’éternité, Valérie Tong Cuong, Lattès, 268 p. , 20€.