Je viens de passer une semaine avec Sylvia Plath et les mots de Coline Pierré. J’ai fait durer ma lecture pour ne pas les quitter trop vite.
Coline ose imaginer la vie de Sylvia Plath si elle ne s’était pas suicidée. Car oui, on peut tout oser en littérature. Même réécrire l’histoire et proposer une alternative plus heureuse. En parfaite cohérence avec son écrit Éloge des fins heureuses paru chez Monstrograph.
Elle imagine une Sylvia qui se débat avec son rôle de mère, son ambition de poétesse, son envie de se libérer du poids de son mari. Une Sylvia qui se nourrit des échanges avec Greta, Simone et Al. Qui lutte, qui évolue, qui cherche, qui crée, qui aime, qui vit.
J’ai adoré y lire le Londres des sixties, imaginer cette comédie musicale (qui m’a replongé dans Sex éducation forcément) et voir Sylvia combattre sa maladie. J’ai adoré toutes les réflexions sur la création et l’écriture.
C’est audacieux, doux, bouillonnant, coloré et réjouissant.
Et ça m’a donné envie de découvrir l’œuvre de Sylvia Plath que je n’ai jamais lue.
Coline quoi.
Hélène.
Pourquoi pas la vie, Coline Pierré, L’Iconoclaste, 391 p. , 20€.