Cooper vit dans cette cabane au milieu de nulle part avec sa fille Finch, 8 ans, depuis qu’elle est toute petite. Ils ont un code : si quelqu’un semble s’approcher, celle-ci doit tout de suite se réfugier dans le cellier sous une trappe cachée habilement par un tapis. Personne ne doit savoir qui ils sont.
Nous, lecteurs, partageons leur quotidien particulier. Ils vivent de peu en pleine nature mais Cooper essaye de donner la meilleure éducation possible à sa fille passionnée de poésie et grande lectrice.
Leur routine établie depuis des années est bousculée quand, pour la 1re fois, Jake ne vient pas leur livrer le ravitaillement nécessaire pour tenir durant l’année à venir.
Cooper va devoir tout remettre en question et les raisons de sa présence ici vont nous être révélées peu à peu alors que l’hiver s’installe et que de nouvelles personnes s’approchent de leur refuge…
Comme je l’avais pressenti dès les 1ers chapitres, ce roman m’a complètement séduite. Une relation père-fille exceptionnelle, un cadre aussi beau que dangereux, des personnages complexes et émouvants, une construction grandiose : il a sa place chez chaque lecteur passionné de littérature américaine.
Traduction de l’anglais (États-Unis) d’Alice Delarbre.
Aurélie.
Le Silence des repentis, Kimi Cunningham Grant, Buchet-Chastel, 384 p. , 22€50.