L’envie de partage et la curiosité sont à l’origine de ce blog. Garder les yeux ouverts sur l’actualité littéraire sans courir en permanence après les nouveautés. S’autoriser les chemins de traverse et les pas de côté, parler surtout de livres, donc, mais ne pas s’interdire d’autres horizons. Bref, se jeter à l’eau ou se remettre en selle et voir ce qui advient. Aire(s) Libre(s), ça commence ici.
L’Homme qui apporte le bonheur, Cǎtǎlin Dorian Florescu  (Éditions des Syrtes) – Aurélie
L’Homme qui apporte le bonheur, Cǎtǎlin Dorian Florescu (Éditions des Syrtes) – Aurélie

L’Homme qui apporte le bonheur, Cǎtǎlin Dorian Florescu (Éditions des Syrtes) – Aurélie

Le roman débute en 1899 à New York. On y découvre un garçon des rues qui survit habilement de quelques chapardages, en vendant des journaux à la criée et en cirant des chaussures. Très vite, à travers un style très vivant et empreint d’humour, on comprend qu’on n’est pas au bout de nos surprises, passer les 1res années du XXe siècle avec lui promet d’être mouvementé !

Ce récit à la Dickens laisse place tout au long du livre à des passages se déroulant en Roumanie, au bord du Danube, à partir de l’année 1920. La pauvreté, la boisson, la maladie seront les trois principaux éléments qui entoureront la naissance et la vie d’Elena. Elle est loin de New York mais elle en rêve, comme une planche de salut au milieu de la misère. Sa combativité est incroyable mais le destin n’en fait qu’à sa tête avec quelques rebondissements incroyables…

On comprend bien sûr que ce grand écart géographique et temporel est sensé s’expliquer plus loin dans le roman mais on est pressé, on s’échine à essayer de comprendre pourquoi ces deux vies nous sont si bien contées en parallèle. Il faudra finalement attendre le tournant du siècle suivant pour que tout s’explique.

J’ai adoré les passages dans les années 1900 à New York et j’ai découvert tout un univers que je ne connaissais pas en Roumanie grâce à un angle adopté par l’auteur qui m’a passionnée.

Un super roman pour s’évader quelques heures ailleurs et dans le passé à travers les mots d’un écrivain né en Roumanie mais écrivant en allemand (Suisse). Bonheur de libraire de dénicher de telles pépites et de les défendre ensuite aux côtés des auteurs les plus connus sur nos tables !

Traduit de l’allemand par Elisabeth Landes.

Aurélie.

L’Homme qui apporte le bonheur, Cǎtǎlin Dorian, Éditions des Syrtes, 291 p. , 23€.

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