
Dans ce roman on ne parle pas beaucoup, on écoute, on observe, on ressent ce qui nous entoure.
Dans ce roman, la voix intérieure de Liam nous laisse à voir un mode de vie bien particulier : lui qui prend possession d’un petit bout de terre à l’abri d’une montagne, Ava qui le rejoint puis Aru qui naît.
Dans ce roman on a du mal à s’aimer vraiment, ouvertement, on préfère se concentrer sur la nature sauvage et les tâches du quotidien nécessaires à la survie.
Mais quand le Mal fait irruption, le rythme rassurant des saisons est remis en cause, il va falloir monter à dos de cheval et aller tout au bout d’un chemin qui réserve nombre d’obstacles.
Je lis Sandrine Collette depuis son 1er roman. J’ai aimé, voire beaucoup, beaucoup aimé la plupart de ses textes, il m’est arrivé d’être un peu déçue aussi. Mais ce roman, je me dis qu’il les surpasse tous. Dès le début j’ai eu ce pressentiment. J’ai ralenti ma lecture au maximum pour ne pas dévaler la pente de ces 200 pages trop vite, je devais adopter le même rythme que ses personnages pour m’imprégner de tout ce qu’ils avaient à m’offrir.
Voilà, la voix de Liam a terminé de tout me raconter. C’était beau, c’était doux, c’était angoissant, révoltant et poignant. À votre tour maintenant de découvrir cette histoire singulière.
Aurélie.
On était des loups, Sandrine Collette, JC Lattès, 192 p. , 19€90.
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